mercredi 23 mars 2011

Félicitations aux résidents du quartier Mena'Sen

Félicitations à tous les résidents des zones HA37, HA38 et HA39 qui s'opposaient au règlement sur le logement complémentaire !

Vous êtes allés voter en grand nombre. Selon les informations que j'ai obtenues, il semblerait que nous avons dépassé de beaucoup le nombre minimal de signatures requises. On parlerait de plus du double ! Dans l'une des zones, 85 signatures auraient été ramassées alors qu'il en fallait 25.

Merci à chacun de vous.

Il faut cependant faire un remerciement un peu plus particulier à M. Ronald Asselin qui a fait le tour de presque toutes les maisons du quartier Men'A'Sen, sinon toutes. Quelle énergie, c'est incroyable ! Il s'est donné sans compter. Je suis impressionnée et je tiens à le remercier personnellement.

Dans quelques années, les propriétaires de maisons unifamiliales des autres quartiers nous envieront sûrement et regretteront peut-être de ne pas avoir déployé l'énergie nécessaire pour s'opposer à un règlement qui ne faisait pas de sens.

Prenons donc le temps de célébrer !!

mardi 22 mars 2011

Logement complémentaire : c'est mercredi que vous pouvez intervenir réellement

RAPPEL TRÈS IMPORTANT : SIGNATURE DU REGISTRE POUR S’OPPOSER AU RÈGLEMENT SUR LE LOGEMENT COMPLÉMENTAIRE, MERCREDI LE 23 MARS DE 9H00 À 19H00
Mercredi, c'est la journée pour aller signer le registre à l'hôtel de ville (près de Wellington). Cette possibilité est offerte seulement à notre quartier (HA37, HA38, HA39, près du Cégep). Ailleurs, il est trop tard.
Nous sommes un groupe de citoyens du quartier qui nous opposons au règlement sur le logement complémentaire pour conserver la tranquillité de notre quartier, que nous apprécions vraiment, et en même temps protéger la valeur de notre propriété.
En signant ce registre, nous n’enlevons pas la possibilité aux gens de garder avec eux leurs parents, car le règlement de zonage actuel est suffisamment flexible pour permettre la cohabitation, même en agrandissant une propriété. Cependant, en refusant le règlement, nous rendons la vie plus difficile aux gens qui voudraient construire un deuxième logement pour le louer en bout de ligne à des étrangers car aucun lien de parenté n’est requis.
Ainsi, si vous signez le registre, notre quartier restera tel qu'il l'est. Et les gens qui voudront héberger leurs parents pourront le faire car le zonage actuel le permet.

Si vous ne signez pas le registre, les gens pourront construire un logement complémentaire dans leur maison. Et là, on ne peut dire avec certitude ce qui arrivera à notre quartier. Le problème survient toujours avec les gens qui utilisent des règlements qui pourraient avoir de l'allure, pour le tourner à leur avantage et en faire des choses qui sont moins intéressantes. C'est ce que le groupe de citoyens qui s'oppose à ce règlement veut éviter. Surtout quand on sait que la ville ne surveille pas l'application de ses règlements.

Nous sommes venus dans ce quartier pour sa tranquillité et sa localisation au coeur de la ville, à proximité de tout, avec plein d'espaces verts, peu de circulation, etc. Nous tenons à conserver ce caractère particulier du quartier. Se priver de l'application du règlement ne nous empêchera pas de garder nos parents si c'est notre but véritable. Signer le registre, c'est donner plus de chances à notre quartier de demeurer aussi agréable à vivre que maintenant.
Si vous partagez notre opinion ou que vous voulez nous appuyer, SVP allez signer le registre à l’hôtel de ville (191, rue du Palais) mercredi le 23 mars de 9h00 à 19h00. Une fois sur place, il faut demander à signer les trois registres, afin de protéger les trois zones qui composent notre quartier : HA37, HA38 et HA39.
N’hésitez pas à passer le mot autour de vous car il faut ramasser le maximum de signatures pour forcer la ville à retirer son règlement pour notre secteur ou à aller en référendum.
Vous avez besoin d’un transport ? Vous désirez avoir d’autres informations (que la ville ne vous fournira peut-être pas), n’hésitez pas à nous contacter. Nous avons voulu faire un message court, donc plusieurs informations importantes ont été omises. Appelez-nous pour en savoir plus.
Hélène Dauphinais (819) 822-3409   et    Ronald Asselin (819) 564-2627 membres du groupe de citoyens

mercredi 16 mars 2011

Le maire et sa conjointe : la suite ce soir à TVA

Au bulletin de nouvelles de TVA ce soir, il sera question du débat entourant la nomination de la conjointe du maire Sévigny à deux CA liés à la ville de Sherbrooke.

Je rappelle qu'il n'est pas question ici des compétences de Mme Bibeau, mais plutôt de gouvernance et d'éthique, qui garantissent une saine gestion  municipale et le maintien du lien de confiance entre les élus et les citoyens.

Lors de la création de ces CA, des postes ont été réservés aux élus, et d'autres à des citoyens ou des représentants du milieu des affaires. On veut ainsi garantir une diversité de points de vue et d'expériences et s'assurer que le pouvoir déborde celui des élus.

Pour ces deux CA, on parle d'un total de 20 postes destinés à des non élus. La population de la ville dépasse les 100 000 habitants. Est-il normal qu'une personne occupe deux de ces postes ? Est-il éthique que la conjointe du maire occupe de tels postes ? Y-a-t-il si peu de talents à Sherbrooke ? Y-a-t-il possibilité pour le maire d'influencer le débat et les décisions des CA en cause à travers la présence de sa conjointe ? Si cette question mérite d'être posée, on peut penser que la nomination de Mme Bibeau met en danger le lien de confiance entre les citoyens et ses élus.

Voyons ce qu'en pense TVA ce soir à 18h10 (disponible aussi sur Internet). Le débat est lancé.

Information de dernière minute. Il semblerait que le reportage sera diffusé jeudi soir.

mardi 15 mars 2011

Le maire et sa conjointe - la suite au conseil municipal

Dans la Tribune, j'ai soulevé il y a peu la question à savoir s'il était éthique que la conjointe du maire soit nommée sur deux des CA d'importance reliés à la ville de Sherbrooke. Cette façon de faire m'apparaissait comme une tentative pour le maire d'étendre les tentacules de son pouvoir, ce qu'il reprochait au maire Perrault de faire avant de le remplacer.

La réaction de la Tribune à cet article est arrivée via la publication, sous la plume de Luc Larochelle, d'un article romantico-promotionnel sur la belle, la question de fond étant évitée.

Hier à l'assemblée municipale, un citoyen est venu faire lecture de la lettre suivante, puisque la Tribune avait refusé de la publier.

La politique est une affaire de perception

Si certains doutaient encore de l’adage qui veut la plume plus forte que l’épée, Mme Hélène Dauphinais, dans son texte intitulé : Se garder une petite gêne, vient très certainement de les confondre. Mercredi dernier, afin de répondre aux accusations de favoritisme avancées prudemment par Mme Dauphinais, Mme Bibeau, actuellement la compagne du maire M. Sévigny, nous exposait l’étendue de ses compétences ainsi que sa longue expérience en matière d’administration. Loin de moi l’idée de contester les grandes compétences de Mme Bibeau, mais tout comme son compagnon, elle n’a pas encore compris qu’en politique, seule la perception compte. La vérité, ce sont les historiens qui la dévoileront.

En cela, si l’entrevue de Mme Bibeau accordée à M. Larochelle nous présente une personne franche qui fait preuve de beaucoup de candeur dans ses propos, elle ne peut dissimuler sa grande naïveté en matière politique et surtout, son inexpérience manifeste pour communiquer dans ce domaine. À l’évidence, cette dernière n’a pas compris qu’en situation de pouvoir, les hommes et les femmes sont toujours en représentation. Ainsi, les politiciens et les politiciennes d’aujourd’hui, tout comme les souverains d’Ancien régime, se doivent d’être irréprochables aux yeux de leurs sujets. C’est là le prix à payer pour exercer ce que Louis XIV appelait : « le dur métier de roi. » On ne peut comparer le premier couple de Sherbrooke avec celui formé jadis par Louis XIV et la marquise de Montespan, mais tant que nos deux beaux tourtereaux jouent sur la scène publique et surtout, qu’ils dépendent des contribuables, ils se doivent d’être au-delà de tout soupçon.

En somme, si le pouvoir apporte des avantages certains sur plusieurs plans, tant pour eux-mêmes que pour ceux qui les entourent, les hommes et les femmes qui l’exercent prennent rapidement conscience qu’il comprend son lot de contraintes. À cet effet, la lettre de Mme Dauphinais constitue un dur rappel à la réalité.

Pascal Cyr Ph.D

Les conseillers ont certes bien mal réagi à la lecture de cette lettre. Ceux qui ont appuyé la nomination de la conjointe du maire, Marie-Claude Bibeau, se sentaient particulièrement visés. Ils ont insisté sur le fait que cette dernière ne recevait aucune rémunération pour ces deux implications. Comme si le fait de ne pas être rémunéré permettait toute les dérives. La conseillère Bergeron a même dit trouver méprisant de seulement poser la question. Le conseiller Paquin, lui-même en position inconfortable car il est le conjoint d'Isabelle Sauvé, greffière de la ville (qui siège juste à côté de son conjoint au conseil municipal), a trouvé comme argument principal que le fait de sortir avec le maire ne lui enlevait pas ses compétences. Mais là n'est pas la question, nous le savons tous. Et on pourrait ajouter, pour la gouverne de Mme Bergeron, que ce qui est méprisant, c'est de penser que dans une ville de 140 000 habitants il y ait si peu de gens compétents qu'on doive piger dans l'entourage rapproché du maire.

Je reviens à M. Cyr, qui, avant de lire sa lettre, s'est interrogé sur le fait que la Tribune n'ait pas obligé Mme Bibeau à me répondre par une lettre d'opinion plutôt que de lui offrir la visibilité de la chronique d'un de ses journalistes phare. Selon M. Cyr, il y avait là un traitement inéquitable des acteurs en jeu.

Il est facile de parler publiquement des sujets qui font l'unanimité. Il faut cependant beaucoup de courage pour oser porter sur la place publique les sujets qui sont beaucoup moins glorieux, mais tout aussi importants. On ne le fait jamais de gaiété de coeur, quoiqu'en pense certains, car on sait qu'on n'y gagnera rien personnellement, alors qu'on se fera des ennemis de façon certaine. Et dans un milieu tricoté serré comme à Sherbrooke, les conséquences sont importantes et non négligeables. Mais quand on croit en la démocratie, on tient à la protéger, quoiqu'il nous en coûte. Il serait important que ce courage soit reconnu par les médias et qu'on fasse preuve de neutralité et d'équité.

En tous cas, un gros merci à M. Cyr et à tous les citoyens qui m'ont dit être choqués par les révélations contenues dans mon article. Vous me motivez à poursuivre.


mercredi 9 mars 2011

Les vues gratuites à Sherbrooke

Je suis originaire de la vallée du Richelieu. La seule côte de la ville, dans mon enfance, c'était celle du pont qui enjambe la rivière. On se retrouvait là les hivers pour glisser.

Depuis que je vis à Sherbrooke, je ne peux m'empêcher de m'extasier devant toutes les belles vues que l'on a sur la ville, la campagne ou les rivières, au détour des différentes rues de notre ville.

Ce qui me surprend, c'est que beaucoup de gens font l'acquisition d'une maison sans accorder d'importance au fait d'avoir une vue ou non. Et là, je ne parle pas de la vue sans doute imprenable qu'a le propriétaire de la maison en haut de la côte près du Mc Donald de l'Est. Je parle d'une vue qui permet au regard de porter au loin, sans augmenter le prix d'achat de la maison (parce que peu de gens semblent accorder de la valeur à ces vues).


Au moment où j'écris ces lignes, de la fenêtre de mon bureau, situé au sous-sol, j'aperçois la maison de mon voisin arrière et, plus loin, une colline avec un bâtiment qui doit être la résidence Le Monastère.

Cette petite vue a beaucoup de valeur pour moi. Et quand je me promène dans la ville, j'essaie toujours d'imaginer quel est le panorama dont les gens jouissent, quand il y en a un.

Cela me change beaucoup de la ville très planche de mon enfance où tout ce que l'on voyait, c'était la maison du voisin.

Les photos que vous voyez ici ont été prises de ma salle à manger, située au rez-de-chaussée. Vous avez les versions été et hiver.

Vive les vues gratuites !!