Voici l'entrevue accordée à Martin Pelletier du 107,7 le 29 mai.
http://www.fm1077.ca/audioplayer.php?mp3=178071
mercredi 29 mai 2013
mardi 28 mai 2013
Le Renouveau sherbrookois: une machine à générer de la visibilité gratuite
Les
Sherbrookois ne doivent pas être dupes. Le parti du Renouveau sherbrookois (RS)
représente les vues de très peu de citoyens, et ne représente même pas
nécessairement celles de ses futurs candidats aux prochaines élections
municipales. En fait, le RS doit être vu pour ce qu’il est : une
formidable machine à générer de la visibilité gratuite, un atout crucial durant
une campagne électorale.
Le RS
représente très peu de Sherbrookois puisqu’il n’a que 250 membres, sur une
population de 157 517 personnes. Il s’agit donc d’un taux de
représentation négligeable de 0,16 %.
Si les partis
politiques municipaux étaient une réalité signifiante dans la région, nous
n’entendrions même pas parler d’un parti qui ne réussit à rejoindre que 0,16 %
de militants. Cependant, comme il est le seul parti, chacune de ses sorties
devient un événement qui semble signifiant.
Le RS ne
semble même pas être une réalité qui demande considération pour ses propres candidats.
M. Serge Audet, un candidat de premier plan pour le RS, et à qui on dit vouloir
confier de grandes responsabilités, n’a même pas jugé bon participer au congrès
d’orientation de son parti à deux jours de l’annonce de sa candidature. Quand
un futur leader ne se présente pas dans les lieux de décision, ça veut tout
dire.
De plus, le
parti n’a pas tenu à se donner d’orientations précises. On préfère rester dans
le « flou ». De toute manière, pourquoi se donner des orientations de
parti quand les candidats affirment, les uns après les autres, qu’ils ont joint
le parti parce qu’ils conservent leur liberté de décision? À quoi bon joindre
un parti si c’est pour faire bande à part à la première occasion? On se
rappellera, par exemple, que Mme Diane Delisle, membre du comité exécutif de
surcroît, a voté contre la résolution demandant la réduction du nombre d’élus, un
projet auquel le maire tenait fortement.
Il ne faut
donc pas prendre pour argent comptant l’argument que le maire veut faire élire
un maximum de conseillers pour pouvoir apporter les changements qu’il promet.
Son équipe peut à tout moment lui faire faux bond, comme le passé en témoigne.
Ainsi,
pourquoi le RS existe-t-il vraiment? Tout simplement parce qu’il donne accès à
des fonds, donc du soutien, et surtout parce que c’est une formidable machine à
générer de la visibilité gratuite. Le congrès d’orientation de la fin de
semaine, bien qu’il n’ait attiré que 25 personnes, a eu
droit à une première page de La Tribune
et à une pleine page à l’intérieur du journal alors qu’en temps normal, une
manifestation regroupant le même nombre d’individus serait passée sous le radar
ou n’aurait donné lieu qu’à un entrefilet. Un non-événement a reçu une
importante couverture médiatique. Bien que plus difficile à mesurer, on peut
penser que la couverture télévisuelle et radiophonique est allée dans le même
sens.
Voilà à quoi
sert le Renouveau sherbrookois. Souvenons-nous en au moment des prochaines
élections.
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