lundi 7 octobre 2013

Une Ville bien gérée? Tout dépend de l'angle sous lequel on considère la question.

Déficit des caisses de retraite : pourquoi Sherbrooke n’a pas encore compris?
 
Sherbrooke, le 8 octobre 2013 – Hélène Dauphinais veut ramener la question du déficit des caisses de retraite à l’avant-plan des discussions du Conseil municipal si elle est élue conseillère municipale dans le district du Pin-Solitaire aux prochaines élections municipales sherbrookoises.
 
«On ne peut faire porter le poids de ces déficits à une génération qui n’en tirera aucun avantage. Il est inacceptable, quand on pense aux jeunes, que rien n’ait été fait par l’administration Sévigny au cours des quatre dernières années : il est urgent que le Conseil prenne ses responsabilités», explique Mme Dauphinais. D’après la candidate, la Ville aura versé, à la fin de l’année 2013, 118 millions de dollars pour renflouer le déficit des caisses de retraite de ses employés[1]. De ce montant, 108 millions de $ ont été financés par des emprunts, ce qui a accru lourdement la dette de Sherbrooke.

Celle qui est économiste rappelle que les taux d’intérêt sont appelés à grimper dans un futur rapproché, ce qui fera augmenter les intérêts à payer sur la dette. « Plus on attend pour agir, plus l’impact sur les citoyens sera important : d’autres villes l’ont compris et ont fait des pas dans la bonne direction pendant que Sherbrooke attend que la facture continue de gonfler » soutient Mme Dauphinais. Même le conseiller sortant, Pierre Tardif, qui présidait le comité des caisses de retraite, l’a reconnu en disant que Sherbrooke « donne l’impression que l’on dort au gaz [2]».

Mme Dauphinais tient à rappeler que le maire Bernard Sévigny avait connaissance de l’urgence de la situation puisqu’il a déclaré en 2011 : « Ça me donne des nausées de penser qu’en 2039, les Sherbrookois paieront encore un déficit actuariel remontant en 2010[3] ». Celle-ci ne comprend pas pourquoi le maire, s’il se sent si mal (avec raison!), n’a pas exercé de leadership dans ce dossier au cours des quatre dernières années. « Comme conseillère indépendante, je me ferai un devoir de rappeler au maire que nous avons l’obligation en tant que conseil municipal de traiter prioritairement ce dossier et de faire des choix qui reflètent notre réalité financière», promet la candidate qui entend revenir à la charge aussi souvent qu’il le faudra.

Selon Mme Dauphinais, les caisses de retraite sont une illustration convaincante que la complexité des dossiers municipaux, couplée aux défis économiques que les villes doivent relever, ne demande rien de moins que des conseillers compétents, mais qui ont mis le citoyen au cœur de leur engagement.

Spécialiste en économie, Mme Dauphinais rappelle que son approche des 3P définit exactement ce qu’elle fera comme conseillère municipale pour faire rayonner son district et la ville de Sherbrooke :
  • Mettre l’accent sur les besoins des personnes
  • Bien établir les priorités au conseil municipal
  • Penser au portefeuille des citoyens avant de prendre des décisions
On peut suivre la campagne de Mme Dauphinais sur Twitter (HDauphinais1) ou sur son site Internet au www.helenedauphinais.com

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Pour plus de renseignements :
Hélène Dauphinais, Candidate au poste de conseillère municipale
District du Pin-Solitaire



[1] Larochelle, Luc, « Quelle est la bonne recette? », La Tribune, 2 mars 2013, p. 6.
[2] Larochelle, Luc, “L’autre bout de la lorgnette”, La Tribune, 30 mai 2013, p. 2.
[3] Larochelle, Luc, “Coup d’éclat à l’hôtel de ville », La Tribune, 29 octobre 2011, p. 5.

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